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mardi 2 septembre 2014

Partir au Canada : 10 raisons de tout quitter pour aller vivre là-bas

CANADA - Si vous ne deviez choisir qu’un pays pour vous expatrier ? Serait-ce l’Espagne pour ses tapas et sa bonne ambiance, l’Italie pour la Dolce Vita? Bien sûr que non! C’est au Canada qu’il faut aller et voici 10 raisons de tout plaquer pour partir là-bas.
  • 1. L’ambiance des grandes villes
    Luis Javier Garrido Espinosa
    Toronto, Montréal, Vancouver ou encore Ottawa font partie des incontournables lors d’un voyage au Canada. Pour prendre de la hauteur, rendez-vous au sommet de la CN Tower de Toronto, ou baladez-vous au Mont Royal de Montréal pour avoir une vue imprenable sur la ville. De nombreux bars et coffee shops à tester, avec le fameux ice-wine et la bière artisanale dans un vrai country bar.
  • 2. Goûter à la poutine et au sirop d’érable
    Grégoire Sieuw
    Il ne faut surtout pas manquer de goûter à la poutine, un plat à base de frites, fromages et sauce barbecue qui a une drôle de tête mais qui est délicieux et en général assez copieux, et à ses fromages (Bleu d’Elizabeth, Doré-mi, Fêtard, Tomme des Demoiselles…). Un pancake au sirop d’érable au petit-déjeuner et c’est parti pour une bonne journée !
  • 3. Découvrir des paysages incroyables
    Manuel Del Rio Vizoso
    De nombreux lacs aux couleurs exceptionnelles comme le Lac Moraine et le Lac Louise, mais aussi les parcs naturels comme Banff, Jasper, les 1000 îles, et Gros Morne sont des merveilles à visiter entre amis ou en famille. Après tout, qui n’a jamais rêvé de partir pêcher la truite au Canada ?
  • 4. Assister à un vrai match de hockey
    Laurène Le Martelot
    Les Etats-Unis et le Canada possèdent le plus grand nombre d'arénas de hockey sur glace, le sport ultra populaire d'Amérique du Nord. Bien sûr vous pouvez aussi assister à de grands matchs de baseball, basket et football canadien. Un billet vous coûtera entre 100 et 300 dollars pour un match à Montréal par exemple selon la période, mieux vaut aller les voir en hiver donc !
  • 5. Profiter de toutes les saisons
    Alce
    L’hiver à Vancouver et l’été sur les plages du Nouveau Brunswick, pourquoi pas ? Il y a beaucoup de paysages différents au Canada, profitez des côtes de la région du sud Est, à la frontière avec les Etats-Unis. Il y a aussi des évènements pour chaque saison, le Carnaval de Québec en hiver puis son festival d’été et le festival de jazz de Montréal.
  • 6. Faire du shopping dans des centres commerciaux immenses
    David Labrosse
    A Montréal, vous découvrirez un autre monde avec la ville souterraine, ce qui permet aussi pendant l’hiver de continuer à sortir malgré les températures très basses. Il existe d’immenses centres commerciaux qui font partie des plus grands d’Amérique du Nord comme à Edmonton et à Toronto avec l’Easton Center. Certains ressemblent presque à des parcs d’attractions.
  • 7. Observer des animaux sauvages
    Maria
    Écureuils, castors, renards, ours et baleines, voici quelques exemples d’espèces que vous pourrez observer pendant votre séjour au Canada. Il existe des circuits touristiques pour aller à la rencontre des baleines, à Tadoussac (Québec) par exemple. Louer un camping-car et partez à la découverte de ses espèces protégées qui vivent un peu partout au Canada.
  • 8. Visiter des musées historiques
    Viajeacanada
    Le musée du train et la Casa Loma à Toronto, les musées des beaux-arts d’Ottawa et Montréal, la culture, l’art et l’histoire ne manquent pas au Canada. Si vous avez des enfants avec vous, il y a aussi l’insectarium de Montréal et l’aquarium de Vancouver.
  • 9. Profiter des sports de montagne
    Pierre Dehaudt
    Il n’y a pas que le hockey ou le curling, si vous aimez faire du ski ou du snowboard,vous trouverez plus de 50 stations au Canada, comme Whitstler en Colombie Britannique l’une des plus grandes avec 200 pistes.
  • 10. Voir enfin les fameuses chutes du Niagara
    Anthony Reda
    On rêve tous d’aller voir au moins une fois dans sa vie les chutes du Niagara, non ?Le bruit assourdissant avec cet énorme débit d’eau qui vous arrose à des kilomètres à la ronde et une beauté sans égal. Notre conseil : restez jusqu’au soir si vous pouvez pour voir les illuminations sur les chutes.
Si avec toutes ces raisons vous n’êtes toujours pas convaincu d’aller visiter le Canada, faites un tour sur la page MonNuage avec toutes les recommandations et conseils des voyageurs qui y sont déjà allés !

vendredi 1 août 2014

Immigration Québec : délais traitement dossiers – août 2014

Voici les dernières mises à jour concernant les délais de traitement des dossiers pour une demande d’immigration au Québec communiquées sur les sites web du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) et de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).

Ces délais sont calculés pour une demande de résidence permanente au Québec.

Immigration Québec – Les délais de traitement au niveau du Québec

Les délais de traitement des dossiers varient en fonction du pays dans lequel vous avez déposé votre demande, c’est-à-dire le pays où vous résidez habituellement, mais également en fonction des objectifs de sélection du Québec et du nombre de dossiers reçus dans les bureaux d’immigration du Québec à l’étranger.
visa-canadaLes candidats qui ont un diplôme donnant des points au critère domaine de formation verront leur dossier traité en priorité et les délais seront plus courts que ceux indiqués ci-dessous. Vous pouvez consulter la liste des domaines de formation 2013 sur le site web du MIDI
Ces délais s’appliquent à la demande de certificat de sélection du Québec (CSQ) seulement. Ils excluent ceux relatifs à la demande de résidence permanente auprès du gouvernement du Canada.
À titre d’exemple, voici les délais d’attente concernant la vérification des documents soumis (à compter de la date de réception au Ministère) pour la demande de CSQ dans certains pays.   :
Algérie : 52 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Belgique : 4 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Brésil : 18 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Cameroun : 32 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Côte d’Ivoire : 36 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
France : 10 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Ghana : 18 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Maroc : 37 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Moldavie : 36 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Tunisie : 44 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
Ukraine : 38 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
- Pour les demandes depuis le Québec : 17 mois d’attente pour la vérification des documents soumis
À ce délai d’attente s’ajoutent les délais pour l’examen préliminaire (de 1 à 3 mois) et pour l’examen de sélection (1 à 9 mois).
>> Retrouvez plus d’infos sur la demande de CSQ et tous les délais par pays sur le site du Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI)

Les délais de traitement au niveau fédéral

Pour l’obtention du visa de résidence permanente, les demandes se déposent auprès du bureau canadien des visas dont votre pays dépend. Vous trouverez plus d’infos sur notre page consacrée aux bureaux d’immigration au Canada.
De nouveau, des délais de traitement s’appliquent et vont varier en fonction du pays dans lequel vous avez déposé votre demande.
À titre d’exemple, voici les délais d’attente concernant l’obtention du visa dans certains pays. Les délais sont basés sur le temps qu’il a fallu pour traiter 80 pour 100 des cas entre le 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013. Ces délais sont sujets à changement :
France : 15 mois d’attente
Maroc : 12 mois d’attente
Roumanie : 13 mois d’attente
Sénégal : 30 mois d’attente
Mexique : 15 mois d’attente
Brésil : 27 mois
Les délais de traitement pour les autres catégories d’immigration au Québec au niveau fédéral :
Permis de travail temporaire
France : 1 mois d’attente
Maroc : 2 mois d’attente
Tunisie : 2 mois d’attente
Colombie : 2 mois d’attente
Permis d’étude
France : 4 semaines d’attente
Maroc : 7 semaines d’attente
Tunisie : 14 semaines d’attente
Roumanie : 9 semaines d’attente
Colombie : 5 semaines d’attente
>> Retrouvez plus d’infos sur la demande de résidence permanente et tous les délais par pays sur le site de Citoyenneté et Immigration Canada.

lundi 21 juillet 2014

Réception de l’Évaluation Comparative des Études...

Ce matin une petite surprise dans la boite aux lettres avec la réception de l'évaluation comparative des études. 

Pour envisager une "carrière" d'enseignant au Québec, il ne reste plus qu'à préparer le dossier pour le "permis d'enseigner"!

Un de plus...

vendredi 11 juillet 2014

Quand les Québécois se moquent de nos politiques...

Ces lois idiotes vite contournées

Ces derniers mois, les parlementaires français ont longuement débattu d’un projet de loi finalement adopté le 26 juin dernier. Entrée officiellement en vigueur hier, le 10 juillet, elle est devenue en partie caduque le jour même. Petite histoire d’une loi idiote…
En France, on s’inquiète beaucoup des petites librairies et de la concurrence que leur livre Amazon, le site d’achat de livres en ligne. Amazon offre plus de titres, bien souvent à meilleur prix, et on reçoit notre commande chez soi. Pour n’importe qui ou presque, c’est très avantageux. Mais pas pour ceux qui vendent encore les livres comme au 20e siècle.
Pour protéger les petits libraires, quitte à nuire aux lecteurs en quête de culture, les politiciens français ont donc passé les six derniers mois à plancher sur une loi, surnommée la « Loi Anti-Amazon ». Cette loi interdit les rabais sur les livres qu’on se fait livrer chez soi et interdit surtout qu’on livre gratuitement.
Qu’est-ce qu’a fait Amazon vous croyez? Ils ont supprimé leurs livraisons gratuites pour se conformer à la loi et facture désormais… un sou!
Entre vous et moi, la nouvelle loi n’aura pas vraiment pour effet d’aider les petites librairies. Comme quoi, ce n’est pas parce qu’on y met beaucoup d’énergie que tout travail est utile. Les parlementaires français viennent de l’apprendre à la dure.

mercredi 9 juillet 2014

FÉLICITATIONS LAURE ÉMILIEN ÉLEKTRA ET ÉNOLA...

Article du blog de nos amis dromois néo-québecois Destination Québec... un rêve de 10 ans - 09 juillet 2014

CRP !!!

CRP !!!
Enfin les voilà ils sont arrivés !!!
225 jours depuis l'envoie du dossier fédérale.
Nous avons bouclé les démarches d'immigration en 839 jours depuis l'envoie du premier dossier !!!
Retour sur une étape pleine de rebondissement.
26/11/2013 : Envoie du dossier fédérale
20/01/2014 : Paiement des frais du fédérale
26/01/2014 : AR
26/03/2014 : Paiement droit de résidence
26/03/2014 : IVM
14/04/2014 : VM
23/04/2014 : Mail envoyé à CIC avec les feuilles d'information que nous à remis le médecin, mail sans réponse.
13/05/2014 : Nous avertissons CIC de notre changemment d'adresse, mail sans réponse.
30/05/2014 : N'ayant toujours aucune nouvelle de CIC et ne voyant aucun changement dans notre statut en ligne, nous renvoyons un mail retracant toutes nos étapes.
06/06/2014 : CIC nous informe qu'il ont bien reçu nos résultat médicaux, qu'il prennent en compte notre changement d'adresse mais qu'il n'on aucune trace de notre paiement et que nous avons 30 jours pour payer. Le non payement entraînera un refus :-(
06/06/2014 : Nous renvoyons aussitôt toutes les preuves de payement en notre possecion.
16/06/2014 : Nous prenons des nouvelles auprès de CIC en leur demandant si ils ons retrouver la trace de notre paiement
17/06/2014 : CIC nous informe qu'ils n'ont aucune trce de notre paiement mais : "Nous en recherchons la cause et reviendrons vers vous dès que possible"
17/06/2014 : Re mail de notre part, re preuve de paiement re historique de notre dossier ....
18/06/2014 : "Madame, Monsieur, Entretemps la banque a été contactée et les frais perçus. Le traitement de votre dossier suit son cours. Cordialement, Service de l’immigration/CC Ambassade du Canada 35 avenue Montaigne 75008 PARIS – France" 12 jours de stresse qui nous ont bien fait flippé.
28/06/2014 : Décision prise !!!
09/07/2014 : CRP !!!

mercredi 2 juillet 2014

Canada. Le réseautage: un « must » pour décrocher un emploi

Montréal
Savez-vous qu’au Canada, près de 80% des offres d’emploi ne sont pas affichées et appartiennent au marché « caché » ?
En effet, les postes à pourvoir les plus convoités (emplois spécialisés, postes à responsabilités ou au sein de grandes entreprises…) s’obtiennent souvent grâce aux recommandations et au bouche à oreille. C’est aussi ce que l’on appelle plus communément : le réseautage.
Qu’entend-t-on par réseautage ?
Bon nombre d’immigrants au Canada se sont certainement déjà heurtés à ce mot d’apparence peu familière et qui, lorsque l’on ne l’a jamais entendu est plutôt difficile à saisir. Réseauter, c’est élargir au maximum votre cercle de connaissances dans tous les domaines de votre vie afin de faire savoir au plus grand nombre de personnes qui entourent votre quotidien (de près ou de loin) que vous êtes à la recherche d’un travail.
Le réseautage n’a rien à voir avec le « piston » qui permet à n’importe qui d’obtenir un poste (même s’il/si elle n’est pas qualifié(e) pour ce dernier) à partir du moment où il/elle a des connexions bien placées et influentes dans une entreprise ou dans un secteur d’activité. Non, le réseautage ce n’est pas ça. C’est plutôt une façon de mettre des personnes en contact afin qu’entre elles, des échanges et des conversations puissent naître et découler vers une ou des opportunités professionnelles. Plus votre cercle de connaissances sera large, plus vos chances d’être référé(e) par quelqu’un que vous connaissez -très bien ou même très peu- seront fortes.
L’important est de se mouvoir dans un environnement qui vous permettra de rencontrer des personnes ressources grâce auxquelles vous aurez rassemblé des informations qui vous seront utiles dans votre recherche d’emploi mais aussi dans le développement de votre carrière.
Vous l’aurez donc compris : au Canada, réseauter est indispensable pour maximiser vos chances de trouver un emploi. Alors, ayez une attitude positive et suivez nos quelques conseils...
Le réseautage : par où commencer ?
Il existe de nombreuses façons de réseauter. La plus simple est de commencer par échanger avec vos connaissances rencontrées à l’école, à la salle de sport, au sein d’activités culturelles (théâtre, cinéma, musique…), aux réunions de parents d’élèves, à la bibliothèque, en participant à une fête de quartier ou en assistant à une soirée organisée par des amis, en discutant avec vos voisins… Tout en étant ouverts, demeurez attentifs à toutes les occasions qui s’offrent à vous de faire savoir aux gens autour de vous que vous êtes activement à la recherche d’un emploi.
Adhérer à des organismes de réseautage (networking en anglais) est aussi un bon moyen de renforcer son réseau de contacts. Devenir membre d’une association ou encore d’un club privé est souvent assujetti à des frais d’adhésion annuels plus ou moins élevé mais en faire partie vous ouvrira de nombreuses portes en vous permettant de rencontrer toutes sortes de personnes.
Pensez à insérer quelques heures de bénévolat dans votre emploi du temps hebdomadaire pendant votre recherche d’emploi mais aussi une fois votre emploi trouvé ; si le temps vous le permet encore. Oui, vous avez bien lu : du bénévolat ! Au Canada et en particulier au Québec, le bénévolat est synonyme d’intégration sociale et professionnelle. Des actions bénévoles peuvent être accomplies dans de multiples domaines d’activités et les nouveaux arrivants sont encouragés à donner un peu de leur temps gratuitement car de tels engagements auprès de la société sont très appréciés chez les recruteurs pour qui le bénévolat est considéré comme une expérience de travail valide. 
Bien réseauter, c’est une question d’attitude !
Si vous êtes timide, introverti(e) et peu bavard(e), il va falloir faire des efforts et adopter une attitude dynamique en faisant preuve d’entregent, sans toutefois vous laisser impressionner par les gens que vous rencontrerez. N’hésitez pas à engager la conversation, même avec une personne que vous ne connaissez pas. Sa réceptivité pourrait bien vous surprendre ! Apprenez à vous présenter en quelques secondes (qui êtes-vous ? Quelles sont principales compétences, vos points forts, vos réalisations et ce que vous recherchez) et intéressez-vous à vos interlocuteurs afin qu’une réelle situation d’échange puisse se créer (questionnez leur parcours et regardez-les dans les yeux en écoutant leurs réponses). Ayez une attitude professionnelle, polie et cordiale et assurez-vous d’avoir vos cartes d’affaire prêtes à être échangées avec des personnes ressources.
Cependant,  gardez bien en tête que réseauter ne se limite pas au cumul de cartes d’affaire -que vous utilisez quand vous en avez besoin- mais principalement sur l’échange réciproque. Cet échange n’est pas obligatoirement basé sur des intérêts professionnels : un de vos collègues vous a présenté un client potentiel, mais vous n’avez rien à lui proposer en échange de ce service. Par contre, vous savez qu’il cherche une école de théâtre pour sa fille. Puisque votre cousine est professeur d’arts dramatiques, c’est avec plaisir que vous lui communiquez ses contacts. Pour vous aider, les personnes que vous approchez doivent elles aussi y trouver leur compte et vice-versa afin que le concept du « donnant-donnant » puisse prendre tout son sens.
Après quelques mois de réseautage, votre liste de contacts sera notable. Surtout, continuez à l’entretenir en vous manifestant de façon régulière par l’envoi d’un email, d’une carte postale, d’un courrier de remerciement ou de félicitations, de vœux de Noël ou de Pâques, par la transmission d’une information qui pourrait intéresser votre correspondant… Soyez proactif/ve et régulièrement présent(e). Il serait bien dommage de tomber dans l’oubli, aux yeux de tous ces gens que vous aurez mis du temps et de l’énergie à rencontrer.
Un nouvel immigrant ne devrait pas sous-estimer l’importance du réseau au Canada; auquel cas, la recherche d’emploi pourrait s’avérer scabreuse…

Danielle ELLEOUET – Rédactrice-
Consultante Règlementée en Immigration Canadienne
Web: www.step-in-canada.com 
Email: info@step-in-canada.com
Skype: step-in-canada

mardi 24 juin 2014

La Fête nationale du Québec, des origines à nos jours

feu.jpgLes origines de notre Fête nationale remontent à des temps immémoriaux, où les peuples célébraient le solstice d'été. La coutume de cette fête païenne voulait qu'un grand feu de joie soit allumé afin de symboliser la lumière qui était à son apogée. Puis, en Europe, principalement en France, on a plus tard associé à cette fête Jean, le cousin de Jésus, surnommé « le baptiste », ayant le premier reconnu puis baptisé le Christ. Ainsi, on faisait le lien entre la lumière et saint Jean Baptiste.

Premier banquet de la Saint-Jean-Baptiste

banquet.jpg
En 1827, le journaliste Ludger Duvernay devient éditeur en achetant le journal La Minerve à Augustin-Norbert Morin. Sous la tutelle de Duvernay, La Minervedevient rapidement un journal important du Bas-Canada. En mars 1834, Ludger Duvernay, George-Étienne Cartier et Louis-Victor Sicotte fondent la société « Aide-toi, le ciel t'aidera ». Duvernay en est le président. Les membres de cette société se rassemblent et discutent politique et littérature. Duvernay développe alors l'idée de faire revivre une tradition interrompue depuis la Conquête, soit la célébration des fêtes de la Saint-Jean-Baptiste. Son but avoué est de doter le peuple canadien-français d'une fête nationale annuelle.
Le 24 juin 1834, Duvernay organise un banquet dans les jardins de l'avocat John McDonnell (futur site de la gare Windsor), afin, entre autres, de concrétiser son projet. Une soixantaine de personnes participent à ce banquet, dont les plus connues, outre les hôtes eux-mêmes, sont le maire de Montréal, Jacques Viger, Louis-Hippolyte Lafontaine, Thomas Brown, Édouard Rodier, George-Étienne Cartier et le Dr Edmund O'Callaghan. Plusieurs toasts sont portés au Parti patriote, aux États-Unis, à l'Irlande et aux Quatre-vingt-douze Résolutions.
 Ce banquet est un véritable succès et les journaux encouragent les gens à fêter la « Saint-Jean-Baptiste » dans leur village à l'avenir afin de favoriser l'union des Canadiens-français. Duvernay gagne son pari : l'année suivante, les célébrations de la Fête nationale se répandent. En effet, on note des célébrations dans bon nombre de villages, dont Debartzch (aujourd'hui Rougemont), Saint-Denis, Saint-Eustache, Terrebonne et Berthier. La feuille d'érable devient le symbole du Bas-Canada.
« La plus grande gaité régna pendant toute la soirée. Le dîner préparé par Jehlen était splendide. Les tables étaient placées dans le jardin de M. McDonell, avocat, qui avait eu la politesse de l'offrir pour cette fête champêtre. Les lumières suspendues aux arbres, la musique et l'odeur embaumée que répandaient les fleurs, la beauté du site, tout tendait à ajouter aux charmes du spectacle.
Cette fête, dont le but est de cimenter l'union entre les Canadiens, ne sera point sans fruit. Elle sera célébrée annuellement comme Fête Nationale, et ne pourra manquer de produire les plus heureux résultats. »
Extrait de l’article de Ludger Duvernay « Banquet de St. Jean-Baptiste », paru dans le journal La Minerve, le 26 juin 1834.
Duvernay organise aussi le banquet de la Saint-Jean-Baptiste en 1835. 
Puis en 1836, il y a dissension au sein du Parti patriote. Les modérés et radicaux ne s'entendent plus et deux banquets sont organisés : un chez McDonnell pour les modérés et un à l'hôtel Rasco pour le groupe de Duvernay. En 1837, après avoir reçu les 10 résolutions de Russell, en réponse aux 92 résolutions proposées, le Parti patriote propose de boycotter les produits importés en guise de protestation. Cette année-là, c'est dans cette ambiance que la Saint-Jean-Baptiste se déroule. Durant le banquet, les produits locaux sont de mise et les leaders du Parti patriote encouragent le peuple à les imiter.

La Rébellion des Patriotes de 1837-1839 provoque l’interruption des festivités pour une période de 5 ans. Après ces événements, les Canadiens français doivent s'unir pour éviter l'assimilation. C'est ainsi que naissent de multiples Sociétés Saint-Jean-Baptiste sur le territoire. Pendant une centaine d'années, les sections locales ou paroissiales n'ont presque aucun lien entre elles, si ce n'est celui du nom.

Duvernay s'exile en 1837 et ne revient au pays qu'en 1842. Dès son retour, il ressuscite La Minerve, interdite de publication durant la répression de l'armée à la suite des Rébellions. Le journal, désormais plus modéré, est au service du parti de Louis-Hippolyte Lafontaine, puis des conservateurs de George-Étienne Cartier.
Le 9 juin 1843, Duvernay fonde l'Association Saint-Jean-Baptiste et invite publiquement la population à célébrer la fête nationale des Canadiens français, qu'il enrichit lui-même de la devise « Rendre le peuple meilleur ». C'est cette année-là à Montréal que s'est tenu le premier défilé à grand déploiement. C'est donc de cette époque que datent nos célèbres défilés de la Saint-Jean.
Le 24 juin 1874, le 40e anniversaire de l’Association Saint-Jean-Baptiste est célébré en grande pompe à Montréal. Le Défilé est des plus impressionnants avec la présence de 91 Sociétés, 12 chars allégoriques, 31 corps de musique et 10 000 figurants.
En 1878, l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal adopte un air national pour les Canadiens français: À la claire fontaine.
En 1884, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal, les festivités sont sans égal et s’étalent sur cinq jours.

20e siècle

SSJB.jpg
La fête de la Saint-Jean était principalement célébrée à Montréal et à Québec, mais au fil des années, elle prit de l'ampleur dans plusieurs régions du Québec. On a dû toutefois attendre 1925 avant que la Saint-Jean ne devienne une fête officielle et soit déclarée, par la législature du Québec, comme étant un congé férié. Dès l'année suivante, et pour toutes celles qui suivront, cette journée devint l'occasion de se rassembler et de témoigner de la vitalité et de la richesse culturelles de la nation canadienne-française. C'est aussi à partir de ce moment que la Saint-Jean-Baptiste prit véritablement son envol et que l'on assista à des défilés dans plusieurs villes. Évidemment, dans un Québec extrêmement religieux, on ne pouvait dissocier la religion de cette fête. Le petit Saint-Jean-Baptiste, blond et frisé, avait sa place de choix dans les festivités, surtout dans les défilés.
Au cours des années 1930, Irlandais, Grecs, Italiens et Slovaques participent aux festivités de la Fête nationale ainsi qu’au Défilé démontrant tout le caractère cosmopolite de Montréal.
En 1947, neuf Sociétés Saint-Jean-Baptiste se réunissent en congrès à Sherbrooke et décident de fonder la Fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste du Québec. Les fondateurs se donnent pour premier objectif de grouper sous une même bannière toutes les Sociétés Saint-Jean-Baptiste existantes, d'en fonder de nouvelles au fur et à mesure des possibilités et enfin de travailler à l'unification d'une pensée nationale saine et robuste.
Sitôt fondée, la Fédération participe à une vaste campagne qui mènera à l'adoption, le 21 janvier 1948, du fleurdelisé comme drapeau officiel du Québec. Pour la première fois cette année-là, la fête de la Saint-Jean-Baptiste est célébrée partout avec le fleurdelisé. Rapidement, le drapeau devient un puissant symbole de l'appartenance au Québec.
Au tournant des années 1950, les fêtes de quartier se multiplient à Montréal. Des soirées de danse sont organisées au son de chansons traditionnelles.

À la fin des années 1950, la Fête nationale est devenue un moment très important de l'année. Les défilés de Montréal et de Québec rassemblent des foules impressionnantes. Le Défilé de Montréal sera, pour la première fois, diffusé sur les ondes de la télévision française de Radio-Canada en 1953. Pour l’occasion, le parcours du défilé est allongé de trois kilomètres : longeant la rue Sherbrooke et allant du boulevard Pie-IX à la rue Atwater.

Dans les années 1960
, outre à Montréal et à Québec, les feux de joie et les défilés attirent les foules. On note de grands rassemblements, entre autres à Shawinigan, Trois-Rivières, Alma, Drummondville, Lac-Mégantic, Asbestos et Victoriaville. Par ailleurs, Le premier Défilé de la Fête nationale de nuit dans les rues de la métropole a lieu en 1963.

Les années 1960 et 1970 sont le théâtre de changements profonds dans les célébrations de la Saint-Jean. Certaines représentations traditionnelles se transforment, et les aspects historiques et religieux s'effacent au profit des représentations culturelles et artistiques contemporaines. Or, de tels changements ne se sont pas produits sans heurt. Les défilés de 1968 et 1969 se sont tenus dans un climat de contestation et ont été grandement bouleversés par des émeutes.
Toutefois, les feux d'artifice et les feux de joie continuent à animer la nuit. Les feux de joie surtout sont porteurs d'une signification de partage et de solidarité et, s'ils sont présents dans toutes les régions. Le plus connu d'entre eux est organisé à Québec sur les plaines d'Abraham.

En 1972, la Fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste du Québec devient le Mouvement national des Québécois. Il compte alors 15 Sociétés affiliées, dont la plupart changent également de nom pour devenir des Sociétés nationales des Québécois. Au début des années 1970, les organisateurs des célébrations essaient de trouver de nouvelles formules pour que le plus grand nombre possible puisse jouir de la fête. Les bals populaires, les messes sur les parvis des églises et les nombreux spectacles en plein air cherchent à intégrer les Québécois de tous les milieux.
En 1975, l'enthousiasme conquiert les foules. Gilles Vigneault lance sa désormais célèbre chanson « Gens du pays » et Ginette Reno interprète la chanson de Jean-Pierre Ferland « Un peu plus haut, un peu plus loin ». Puis en 1976, le grand spectacle des plaines d'Abraham passe à la postérité sous le nom de « 1 fois 5 ». Il est présenté deux jours plus tard à Montréal et remporte un succès incontestable.

En 1977, le gouvernement dirigé par René Lévesque proclame le 24 juin jour de la Fête nationale du Québec. Cette journée sera désormais fériée et chômée et surtout, elle sera la fête de toutes les personnes habitant le Québec. Ce faisant, le 24 juin n'est plus associé exclusivement aux personnes pratiquant la religion catholique, mais revêt un aspect ouvert et laïque.

En 1978
, le gouvernement du Québec crée la Corporation des fêtes du 24 juin et le Comité organisateur de la Fête nationale du Québec afin de favoriser la participation de toutes les régions du Québec. Pour ce faire, il développe le « Programme gouvernemental d'assistance financière aux manifestations locales ». La population est invitée à soumettre des projets pour fêter son appartenance à la nation et développer sa fierté nationale. 

La MNQ maître d’œuvre de la Fête !

MNQ.jpg
Signature du premier protocole d'entente entre le gouvernement du Québec et le Mouvement national des Québécoises et Québécois, le 7 avril 1984. De gauche à droite : Paulette-Michèle Hétu trésorière, Guy Chevrette, ministre du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du gouvernement du Québec, Gilles Rhéaume, président, Bruno Roy, secrétaire. Photographie : Jacques Lavallée
En 1984, le Mouvement national des Québécoises et Québécois obtient le mandat de coordination de la Fête nationale du Québec et la gestion du Programme d'assistance financière qu'il partage avec ses Sociétés nationales et Sociétés Saint-Jean-Baptiste affiliées, rejoignant ainsi la population de toutes les régions du Québec. Le MNQ détient toujours ce mandat qu'il remplit avec rigueur, transparence, efficacité et surtout, avec fierté!
En 1990, à l’occasion du grand retour du Défilé de Montréal, après vingt ans d’absence, la Société Saint-Jean-Baptiste fait appel aux services de Richard Blackburn pour concevoir une parade, sous le thème « le Québec, 30 ans de démocratie » qui représentera la force, la créativité et le succès des Québécois.

La Fête nationale aujourd'hui… En bref !

La Fête nationale du Québec, c'est :
  • près de 750 projets, du plus petit au plus grand, occupant autant de sites, répartis sur l'ensemble du territoire
  • plus de 20 000 bénévoles
  • plus de 1050 spectacles, des chansonniers aux marionnettes, en passant par les grandes scènes des plaines d'Abraham ou du parc Maisonneuve
  • au-delà de 700 jeux organisés pour toute la famille
  • plus de 360 feux de joie
  • plus de 100 défilés
En 2009, au moment de marquer le 175e anniversaire de la Fête nationale du Québec, le Mouvement national des Québécoises et Québécois célèbre ses 25 ans à titre de coordonnateur principal de la Fête.

Il décide alors de créer le prix « Artisan de la Fête nationale », pour souligner l'apport inestimable de ceux et celles qui, à travers leur contribution, donnent un sens à notre Fête. Il remercie de cette façon les milliers de bénévoles qui s'activent chaque année pour faire un succès des célébrations de la Fête nationale du Québec.

dimanche 15 juin 2014

Le Québec, tiers monde des animaux de compagnie

«On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont elle traite ses animaux». -Ghandi
 
Au Québec, 45% des ménages ont un animal domestique. Un haut pourcentage, dites-vous, qui doit faire de nous de grands amoureux des animaux. Mais la réalité est bien différente. Saviez-vous que les propriétaires d'animaux de compagnie les gardent en moyenne deux ans? Sachant que la durée de vie d'un chat ou d'un chien dépasse largement dix ans, qu'advient-il des huit autres années de vie de ces animaux?
Considérer notre animal comme un membre de notre famille semble évident pour nombreux d'entre nous, mais les statistiques nous prouvent qu'une vaste majorité des Québécois voient les choses autrement. Le Québec est mondialement reconnu comme étant l'une des sociétés les moins avancées du monde occidental sur la question du traitement éthique des animaux familiers. Une lourde accusation? Les faits parlent pour eux-mêmes...
  
Le 1er juillet, journée provinciale de l'irresponsabilité
Chaque année, des milliers d'animaux sont abandonnés par leurs propriétaires qui choisissent de déménager dans un appartement où les animaux ne sont pas admis. Laissés derrière dans un appartement vide, ils sont souvent jetés à la rue par les locataires suivants, ou finissent euthanasiés dans une fourrière où leur maitre, qu'ils attendent patiemment, ne les récupèrera jamais.Durant la période de déménagement 2010, la SPCA de Montréal a recueilli plus de 4700 animaux abandonnés. Ce n'est qu'une infime partie de la réalité quand on sait que la SPCA de Montréal ne dessert qu'une toute petite partie de la ville, les autres arrondissements étant desservies par des compagnies privées comme le Berger Blanc, qui servent leurs intérêts financiers bien avant la cause des animaux.

Des chiffres choquants
Le Québec détient le record du nombre le plus élevé d’abandons d’animaux en Amérique du Nord. On estime qu'environ un demi million d'animaux sont abandonnés et euthanasiés chaque année! Une comparaison souvent utilisée pour démontrer l'ampleur du problème est celle du Québec par rapport à la France, où le statut des animaux de compagnie, particulièrement des chiens, est fort différent. La France, avec sa population de 63,392 millions d'habitants, abandonne 100 000 animaux domestiques chaque année. Le Québec, qui compte 7 millions d'habitants, abandonne 500 000 animaux domestiques chaque année.En stérilisant vos animaux, vos contribuez à enrayer une grande partie du problème de surpopulation.

Aucune loi
Le Québec étant la seule province Canadienne où il n'y a pas de législation pour prévenir la cruauté animale, nous sommes la capitale nationale des usines à chiots. Notre province compte plus de 1800 usines à chiots produisant près d'un demi-million de chiots destinés aux animaleries du Canada et des États-Unis. Ces chiots, entassés comme du bétail dans des conditions d'insalubrité incroyables, sont reproduits sauvagement sans aucun égard pour leur santé.
Ils souffrent souvent de graves défauts génétiques dus à la consanguinité, et un très grand nombre d'entre eux mourront très jeunes. Les chiots, sevrés trop tôt, souffriront de carences sérieuses, en plus d'être souvent allaités par des mères maigres, surexploitées et accouplées à outrance.
Ceux qui survivront seront vendus à des animaleries sans aucune garantie de santé, pour être revendus à un prix exorbitant ou finalement euthanasiés. Les animaleries, à l'hygiène souvent douteuse, n'effectuent aucun travail de tri ou d'éducation des acheteurs potentiels et vendent ces chiots comme on vend un frisbee. Acheter un chiot dans une animalerie, c'est encourager directement les usines à chiots, en payant trop cher pour un animal qui souffrira souvent de problèmes de santé.

Les rescues : l'alternative responsable
Un rescue est une organisation sans but lucratif où des bénévoles recueillent, soignent et mettent en adoption les animaux abandonnés ou maltraités. Ils œuvrent en collaboration avec leur réseau de familles d'accueil qui hébergeront les animaux jusqu'à leur adoption. Un bon rescue a des critères de sélection très précis, ce qui assure à l'animal la meilleure famille possible. Leur rôle est aussi de sensibiliser la population à la terrible réalité de nos animaux et de donner une seconde chance à ceux qui sont maltraités et abandonnés. On y trouve des animaux de tous âges et de toutes races. Tous les animaux adoptés d'un refuge seront tous stérilisés et vaccinés avant l'adoption.

Se responsabiliser
Avant d'acheter un chaton à votre nièce pour Noël ou de succomber aux yeux piteux du chiot dans la vitrine de l'animalerie, faites vos devoirs. Assurez-vous de pouvoir offrir à cet animal un environnement sain, d'avoir suffisamment de temps à lui consacrer, d'avoir l'accord et la collaboration de tous les membres de votre foyer, et d'être prêts à assumer la grande responsabilité de subvenir au besoin de ce nouveau membre de votre famille pour toute sa vie.
Un animal de compagnie n'est ni un objet, ni un jouet, ni un accessoire de sacoche. C'est un être vivant qui vous donnera tout l'amour du monde, et c'est votre devoir d'être digne de son affection.


Quelques liens:
Répertoire des animaux disponibles pour adoption par des rescues:
www.petfinder.org
www.adoptananimal.ca


Quelques rescues de la région de Montréal, pour adopter, donner ou devenir famille d'accueil :
Eleven Eleven Animal Rescue
Rosie's
Animatch
Programme des foyers d'accueil SPCA